Découvrons la photographie animalière à travers les sensations qu’elle procure, ses règles et l’observation indispensable du sauvage
Vous êtes intéressé(e) par cette belle passion qu’est la photographie animalière. Découvrons ensemble les sensations, les règles à respecter ainsi que les observations nécessaires pour la vivre au mieux.
Les sensations procurées par la photographie animalière:
L’émerveillement face au sauvage :
Chaque rencontre avec un animal est unique et source d’émotion. Aussi, voir apparaître dans l’oculaire de son viseur d’appareil photo un animal procure chez chacun d’entre nous la même joie. Le temps s‘immobilise, notre respiration s’accélère, notre cœur bat un peu plus vite juste avant d’immortaliser la scène.
La patience, amie du photographe animalier :
Que vous soyez en approche ou en affût, la photographie animalière requiert beaucoup de patience dans l’attente, l’observation et une bonne dose de persévérance. Car, les sorties ne sont pas toujours couronnées de succès. Et quand l’occasion se présente, il arrive que les photographies ne soient pas réussies. Mais qu’importe, les prochaines seront plus fructueuses.
La connexion avec la nature:
Être en immersion dans la nature permet de se ressourcer et de mieux comprendre les écosystèmes. Aussi vous vous reconnectez au rythme des saisons. Vous observez ainsi les évolutions de la flore et également celles de la faune.
La satisfaction créative:
Capturer un instant de vie sauvage est une grande source de fierté. Cet instant peut découler de longues heures d’observation et d’un réglage méticuleux de votre matériel photographique. Si bien qu’au fil du temps vos photographies seront de meilleure qualité tant au niveau de la prise de vue que de la composition des scènes. L’utilisation régulière de votre matériel photographique animalier ainsi qu’une meilleure connaissance des spots participent grandement à votre réussite.
Les règles de vigilance et le respect de la faune et de la flore en photographie animalière:
La discrétion:
La représentation d’une photographie animalière se doit d’être la plus respectueuse possible du monde sauvage. Il est essentiel de ne pas déranger les animaux, de respecter leurs habitats et de se fondre dans le paysage.
Le respect de la distance de sécurité:
Chaque espèce a des besoins spécifiques en termes de distance de sécurité. Aussi, renseignez vous avant chaque sortie sur les lieux. Sorties après sorties progressez lentement tout en observant et en écoutant. Repérez ainsi les zones les plus actives pour enfin vous fondre le plus possible dans la nature à bonne distance. Entre 10 et 20m pour la plupart des oiseaux. Au minimum 20 mètres pour les mammifères.
L’interdiction de nourrir les animaux:
Nourrir les animaux sauvages peut altérer leur comportement naturel et les rendre dépendants de l’homme. Aussi, une photo animalière n’a que plus de valeur quand elle décrit la scène d’un animal sauvage dans son milieu sans perturbation de l’homme.
Le respect des réglementations:
Renseignez-vous sur les réglementations en vigueur dans les zones où vous souhaitez photographier.
Observer avant de photographier les animaux :
L’importance de l’observation:
Observer les animaux permet de mieux comprendre leur comportement, leurs habitudes et de choisir le meilleur moment pour les photographier. Surtout, évitez de déranger l’animal et vous pourrez ainsi capturer des moments plus naturels.
Les indices laissés par les animaux
Incluez dans vos observations les indices que vous trouverez lors de vos déplacements. Par exemple, les empreintes laissées par les animaux. Les coulées (passages dans la végétation), sont de bons indices sur la fréquentation de la zone. Également, les crottes aussi appelées les laissées marquant la présence des espèces animales.
Ouvrir ses oreilles au monde du vivant
La nature, quand elle n’est pas dérangée et loin d’être silencieuse. Les oiseaux se démarquent en premier, souvent prêts à signaler leur présence sur leur territoire et aussi à signaler les dangers. Pour les mammifères, c’est généralement lors des périodes de rut qu’il se manifestent par leur cris. Néanmoins les chevreuils aboient lorsqu’ils sont dérangés en toutes saisons. Autant d’indices à prendre en compte pour évaluer les présences animales sur une zone et mieux définir vos déplacements d’approche et vos distances de sécurité.
La photographie animalière source de savoir du vivant
Et enfin, la nature a tant à nous apprendre. Afin de compléter vos observations, votre envie de comprendre la faune sauvage vous amènera à faire des recherches sur les espèces observées ou que vous souhaitez observer. Pour cela, les livres illustrés sont un des meilleurs moyens pour apprendre. Pléthore de vidéos sur YouTube sont disponibles encore faut-il les trier. Nous vous conseillons de suivre la chaîne du Danois Morten Hilmer qui retranscrit parfaitement l’univers de la photographie animalière.
